L’origine du bouchon
Apparu en Grèce au Ve siècle av.- J.-C., les premiers bouchons en liège servent à obstruer l’ouverture des amphores (utilisée pour la vinification et pour le transport du vin).
Puis, l’amphore étant remplacée par les tonneaux de bois, le bouchon liège n’est plus utile, donc plus utilisé à la fin de l’Empire romain.
L’usage de l’écorce du Quercus suber, le chêne-liège, va revenir avec l’industrialisation de la bouteille de verre, au début du XVIIIe siècle. Il met du temps à s’imposer notamment en raison de ses défauts d’étanchéité avec les goulots de bouteille. Pourtant le bouchon liège laisse le vin respirer, ce qui peut être un véritable atout dans le vieillissement de certains vins. Ce qu’on lui reproche, c’est bien sûr, le risque de faire une bouteille au goût « bouchonnée ».